sexta-feira, 26 de junho de 2009

Final Slam na AF de Brasília!

A simpatia do "slameur" Dgiz
Verena Paranhos representante da Bahia

Priscilla Sobral outra baiana na final

O olhar atento de Claudine Françon ACPF em São Paulo
Salvador enviou duas representantes para a final do concurso de Slam realizada na Aliança Francesa de Brasília: Verena Paranhos e Priscilla Sobral. Apesar do sucesso e da qualidade dos textos apresentados elas não estavam entre os vencedores, mas ambas adorararam a oportunidade de ir à capital federal representando a Bahia e para que vocês tenham uma idéia do que elas fizeram reproduzimos aqui, na íntegra, o texto escrito por Verena Paranhos...

Severina est mon nom
J’ai quatre-vingts ans
Sur mon visage, quarante ans de travail dans l’ascenceur Lacerda
Je voudrais vous présenter la vraie ville que les touristes ne voient pas

Vous connaissez Salvador ?
Oui ?
Quels quartiers ?

Le grand ascenceur monte et descend lentement
Je regarde toutes les personnes qui y rentrent
Je leurs raconte mes histoires
Mais personne ne me donne un olhar
Personne ne repère une vieille ascensorista

Vous connaissez Salvador ?
Oui ?
Mais quels quartiers ?

Clic ! Ils se focalisent sur les beautés d’autrefois
Leurs visions ne sont pas compatibles avec notre regards
Ils disent : Oh ! C’est magnifique !
Pour le peuple de là ce n’est pas identique
Misère et richesse marchent sur le même trottoir

Les époques changent
Mais l’esclavage garde le même visage
Désirer changer ?
C’est une autre histoire

C’est un clair de terre
Le reflet d’un cirque
La vendedora, la baiana et le capoeirista
Tous des clowns
Dans leur mise en scène

Vous connaissez Salvador ?
Oui ?
Mais quels quartiers ?

Un regard d’ailleurs n’est pas celui de l’intérieur
Pourquoi vous n’allez pas aux favelas ?
Peut-être la pauvreté vous dérange
Peut-être la violence vous angoisse
Ces impressions-là ne surgissent pas dans mon génome
Indiens, portugais, africains : ça se mélange

Vous connaissez Salvador ?
Oui ?
Quels quartiers ?

Dans mon regard les mouvements sont constants
Tant d’allées et venues, montées et déscentes
Ascensorista, une situation pérenne

Vous payez cinq centimes pour aller à la vieille ville
Moi, Je paie dois reais pour rentrer dans ma vraie ville
Pourquoi vous ne me suivez pas pour transformer votre regard ?
Le Pelourinho, c’est pas Salvador
Pour la connaître vraiment
Il faut prendre un autre capteur, pas cet ascenceur
(autora Verena Paranhos)

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